Souvenirs du futur

20051020

 

2053,10-21

Parfois je repense à la cour, qui allait devenir parking, conséquence du développement de la société Artprice, son entrée en bourse, remarquée, même dans le contexte des pépinières d'entreprise et de la nouvelle économie, puis musée.

(((((((((Internet transformait l'ordinateur familial, qui n'avait d'autre intérêt à cette époque qu'à faire aussi bien de façon très compliquée ce qu'on faisait facilement sans, en un objet qui communique. Il faut imaginer que les seuls moyens pour accéder à tout se faisait réellement. Les musées-bibliothèque étaient des Bibliothèques où l'on prêtaient les livres, pas à des chercheurs, des historiens comme actuellement mais à tout le monde, avec tous les risques que cela comporte, ils pouvaient disparaître, ils n'existaient qu'en quantité limitée, une espèce en voie d'extinction. La notion de numérisation était totalement absente de l'imagination même, la seule façon de transporter un peu, très peu d'information d'un ordinateur à un autre était de copier celle ci dans une sorte de boite ultra-plate, mécanisée, enfermant un disque souple fabriqué dans la matière des anciens négatifs photographies, puis de décharger son contenu dans l'ordinateur récepteur. )))))))))))))


En 2005, le parking avait déja vécu un certain nombre d'agressions peu communes. invasions par des colonies de salamandes tachées, bombardements quotidiens de météorites, véhicules incendiés, tags, coulées de lave en fusion, crash d'avion, puis d'un hélicoptère aux couleurs de US Army qui s'écrase sur un Land beige. Le propos est très direct.
Je déplorais d'ailleurs parfois le premier degré, le manque de distance, l'absence de poésie, poésie du chaos certes. Mais la poésie est souvent d'une immense violence.

Thierry faisait un parallèle avec les dada dont une exposition était annoncée de partout dans la presse. Il voyait notre travail dans un même esprit. Dada luttait contre une fatalité monstrueuse, la guerre, et ceux qui allaient de venir les poilus n'imaginaient certainement pas un tel déchaînement de rage. La guerre contre l'Irak venait d'être engagée par les Etats-Unis suite à un événement fondateur du XXIe siècle, l'attaque -soldée par un certain succès- de New-York par des musulmans radicaux avec des armes-pauvres. Le monde qui se dessinais n'était pas dans la lignée de l'hoolyw'd des années 1950, il y a maintenant un bon siècle. Les peuples d'Europe souhaitaient vivre en paix, animés par l'espoir de l'effondrement du bloc communiste. Fini la boombe comme l'ultime trait de l'égoïsme de quelques dirigeants aigris, suicidaires mais religieux, ayant choisis la croix ou la faucille exclusivement parce qu'ils étaient nés dans des pays (…°;;°) différents.
Et les intérêts en jeu, le profil pour et parfois entre le capitalisme autoproclamé protégé par la première -à cette époque- religion monothéiste en nombre de membres, et souscripteurs, riches de surcroit comme ils le sont resté ensuite jusqu'a la guerre contre les babylonniens.
Et les intérêts en jeu, ceux des amis des amis du peuple, de chaque coté, antagonistes et si conformes : le capitalisme autoproclamé protégé par la première -à cette époque- religion monothéiste en nombre de membres, et souscripteurs, riches de surcroit comme ils le sont resté ensuite jusqu'a la guerre contre les babylonniens; ///////////////////////////////////et en face le communisme, qui sanctifie les croyances en les persécutant les Fiidle.






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Notes: Lorsque j'ai vu la première image complexe sortie d'un ordinateur, j'ai été surpris, presque désenchanté. Un peu le syndrôme de l'ordianteur familial, finalement.

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